7 septembre 2008
de compras
Les achats ont gardé un côté antique et authentique en Espagne. Le commerce est resté une valeur importante dans la vie sociale. C'est même encore l'occasion d'échanges humains.
Bien sûr, les grandes enseignes envahissent ce pays florissant. En tant que française, si j'ai un coup de blues franchouillard, je peux même aller me recueillir dans le temple Carrefour local. Enfin j'évite, hein !
En dehors des grandes villes, ça devient difficile. Mais dans Madrid, on a encore la chance de conserver nos petits commerçants de quartier, même certaines traditions aujourd'hui perdues en France. Comme les cireurs de chaussures et les hommes sandwich.
Sur le marché, les éventails s'achètent aux gitanes.
Mais sous le manteau, ils s'achètent moins chers aux chinois. Et les bijoux aux marocains. Les sacs aux africains.
Toute une économie parallèle qui permet aux émigrés de survivre, et aux touristes de s'acheter des tas de trucs inutiles à ramener à leurs amis.
Une amie m'a dit : la petite mafia allèche le touriste, la police tolère. Tout dépend du pays, en Italie, c'est différent.
Par exemple, voici une boutique qui n'a pas bougé depuis des siècles et des siècles.
Seul l'intérieur de la pharmacie de la Reine a évolué. Quand on rentre, un énorme panneau Durex vante leur gamme de préservatifs super résistants.
En tout cas, certaines coutumes arabes ont persisté.
Je retrouve les mêmes magasins de chips et graines qu'en Egypte et au Yémen. Ici on s'enfile les graines à tout moment, tapissant le sol d'écorces noires et blanches. On tartine le miel et l'huile d'olive ensemble.
Même le flamenco a des airs orientaux.
Je suis toujours surprise, au feu rouge, quand j'entends s'échapper ces airs traditionnels des voitures des beaufs. J'aime bien ce côté traditionnel qu'on fait perdurer. Pas de soupe américaine ici.
Enfin je tiens quand même à préciser que la reprise de 'Ella Ella' de France Gall fait un tabac en ce moment !
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