22 novembre 2008
Clermont-Ferrand
Les auteurs espagnols : Miguel Herranz , enrique flores , Antonia Santolaya , Antoño Latorre , David Peña, Leticia Ruifernández , Joaquín Lopez Cruces , Joaquín Gonzalez Dorao , Antón Hurtado et Emily Nudd-Mitchell !
Ce qu'on m'a le plus dit : "Vous parlez super bien français !"
J'étais invitée comme auteur espagnol, je viens de Madrid, j'ai un nom anglais... Les visiteurs étaient perdus, même moi je ne sais plus !
Les auteurs espagnols étaient très sympas. Ils font des choses très différentes des français, plus graphiques. Ils ont été très étonnés par l'ampleur du Salon, en Espagne, ça n'existe pas.
Pas de bol, à midi, on a eu de la paëlla infame. Ils l'ont appelée "du plastique".
Mes carnets d'Istanbul et d'Espagne. Le mariage de mon cousin d'Istanbul. Et l'Espagne, un an déjà, cinq carnets pleins de cervezerias, chicas et guapos...
J'avais mis un foulard turc rouge à pois blancs. Il me rappelle une amie bédouine du Yémen qui le portait sur ses longs cheveux noirs. Dans le désert on ne voyait qu'elle. Soudain, un ami espagnol me dit que ce sont aussi les couleurs du flamenco espagnol. Ben mince !
J'hébergeais à mes côtés une petite voyageuse, fille d'auteurs. Elle me dit qu'elle a six ans et qu'elle est déjà allée en Afghanistan. Elle vient de perdre ses deux dents de devant, la petite souris lui a apporté un stylo-plume et des tas d'encres colorées. Je lui donne donc l'adresse de la petite souris : c/ Arenal, 8 à Madrid. Vous pouvez y aller de ma part.
Le soir, je retrouve les auteurs de la Plagne qui sont à un autre étage dans la journée. Je rencontre aussi d'autres, c'est passionnant. L'Inde, la Tanzanie, les grottes rupestres, les prisons. Tous ces univers se mélangent et donnent une conversation surréaliste. Les voyages ne sont pas toujours là où on les attend.
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